• La Nuit du décret

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    Dans certains villages de Catalogne, le nom du commissaire Avelino Pared éveille encore une terreur sourde. Responsable de la répression à l’époque de la guerre civile, ce fonctionnaire secret officie maintenant dans une petite ville du nord de l’Espagne : Huesca, où l’inspecteur Laredo, nouvellement nommé, entrera bientôt en fonction. Pour préparer leur rencontre, le jeune policier mène l’enquête, interroge d’anciens témoins, et pénètre peu à peu dans le silence glacé de l’époque franquiste. Le voyage serait sans danger si l’histoire d’Avelino Pared, avec ses craquelures infimes, ses places sombres et enneigées, son enfance perdue, ne renfermait une énigme.

    Prix Renaudot 1981

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  • L’étudiant étranger

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    Invité par une prestigieuse université de Virginie, un jeune Français découvre émerveillé la vie dorée des college boys, leurs équipes sportives, leur campus dans une vallée paradisiaque. C’est le temps d’une Amérique sage, celle d’avant l’explosion des moeurs et le fracas des années soixante. Très vite, le jeune homme comprend qu’il reste un  » étudiant étranger « . Il va franchir des lignes, transgresser des tabous, sans même s’en rendre compte : d’abord en faisant l’amour avec une jeune institutrice noire, April. Ensuite en tombant amoureux d’une héritière de Boston, Elisabeth, personnage fantasque et corrosif… Sur un ton limpide de sincérité, ce récit de formation ressuscite, avec humour et nostalgie, les jours fragiles de l’adolescence, quand  » tout était la première fois « .

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  • Mortelle est la nuit – Chante-cloche

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    Que tous les criminels de la galaxie tremblent : le célèbre Dr. Urth, extraterrologiste émérite, mène l’enquête : quatre brillants chercheurs, anciens camarades d’université que la vie a séparés, se retrouvent lors d’une convention d’astronomie interplanétaire. L’un d’entre eux, sur le point de révéler une découverte extraordinaire, meurt brutalement en emportant son secret… Isaac Asimov, le célèbre auteur du cycle de Fondation, mêle science-fiction et énigme policière avec un humour débridé et un talent incontesté.

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  • Un soir au club

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    L'histoire est classique du buveur désintoxiqué qui, après des années d'absolue sobriété, s'autorise soudain un petit verre. Juste un petit verre. Et replonge. A fond. Mais l'on ne se soûle pas que d'alcool. Parfois on ne retombe que pour mieux ressusciter. Retourner à son vice, à son démon – à son art – ouvre de somptueux vertiges, interdits aux repentis. Voyez Simon Nardis, le nouveau personnage de Christian Gailly. Il a suffi d'un soir au club, un petit club de province, pour qu'il se remette à la vodka… et au jazz. Dix ans plus tôt, pianiste renommé, il avait abandonné pour  » raisons de santé « . Il était devenu bon mari, bon père, bon
    spécialiste du chauffage industriel, n'écoutant plus que de la musique classique :  » A défaut de swing il se gavait de beauté.  » Ayant une heure à tuer avant de rentrer chez lui par le train, il accompagne dans le club un ingénieur dont il vient de dépanner l'usine. Et, d'entrée, il est secoué. Dans l'excellente façon de jouer des trois jeunes musiciens américains, il reconnaît… son style. Un  » style qui avait pas mal chamboulé la pratique du piano en jazz « . Pendant la pause du trio il se met au clavier. La patronne du club le  » reconnaît  » à son jeu. Bientôt elle le rejoint sur l'estrade, se penche vers lui, reprend la mélodie au vol. Et c'est le bonheur qui revient. Fulgurant. La nuit qui suit et le lendemain, entre cet homme  » près de la retraite  » et
    cette femme  » qui avait bien l'âge qu'elle ne faisait pas  » va s'amplifier et se concrétiser ce bonheur. Jusqu'à se vouloir éternel. Et la femme de Simon dans tout ça ? Elle arrive. En voiture. N'en disons surtout pas plus. Il serait criminel de dévoiler ne serait-ce qu'un soupçon de la suite de l'intrigue, elle-même criminelle. A sa façon. (Jean-Pierre Tison, Lire)

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  • Les foulards rouges

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    Au Palais-Royal, un homme surgit, sauvant la vie du cardinal Mazarin. Il est comte, général d’artillerie, et s’appelle Loup de Pomonne, seigneur de Nissac. Nul ne l’a vaincu à l’épée, aucune armée ne l’a jamais défait. À la demande de Mazarin, Nissac monte une petite troupe,  » Les Foulards rouges « , curieux mélange d’aristocrates et de galériens.
    Sabotages, missions secrètes, duels au clair de lune, guets-apens, tombes profanées, enlèvements, trésors exhumés, rien n’y manque, pas même la lutte acharnée entre deux femmes éblouissantes de beauté, pour gagner le cœur de Nissac.
    En cette époque étrangement moderne où les dames montent à cheval, l’épée au côté, et se battent en duel, où deux très grands écrivains français – le cardinal de Retz et La Rochefoucauld – luttent pour la Fronde, un autre péril menace… Le visage caché par un masque d’argent, un homme appelé l’Ecorcheur terrorise villes et campagnes et va croiser la route de Nissac.
    D’une plume élégante, Frédéric H. Fajardie signe une splendide épopée, entre thriller historique et roman de cape et d’épée, avec l’ambition déclarée de chasser jusqu’au souvenir du mot  » ennui « , nous faire trembler, rire, pleurer, rêver… et passer quelques nuits blanches avec un livre romantique et captivant.

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  • La servante

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    À l'orée du XXe siècle, dans un rude village de montagne, Quiterie, cadette d'une famille de métayers pauvres, connaît l'enfance des oubliés du progrès : la faim, le froid, le dur labeur au quotidien… Sa vie bascule le jour où Mme Cosnac de Pradines l'embauche comme servante. Elle n'a que treize ans. L'auteur : Né en 1959 dans une famille originaire de Xaintrie, Louis-Olivier Vitté vit en Corrèze depuis vingt ans. Très attaché à ses racines, il fait découvrir sa région et ses habitants sur les ondes de France Bleu, où il est animateur depuis 1984. Il a écrit La Servante pour sauver de l'oubli la maison qui a appartenu à sa famille pendant de nombreuses générations

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  • La perle et la coquille

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    Kaboul, 2007. Depuis qu'il a été enrôlé dans les forces talibanes, le père de Rahima n'est plus que l'ombre de lui-même. Sans lui, sa mère et ses soeurs n'ont pas le droit de quitter la maison.
    Leur seul espoir réside dans la tradition des bacha posh, qui autorise sous certaines conditions, à travestir une fille jusqu'à ce qu'elle soit en âge de se marier. Rahima devient alors Rahim, et découvre une liberté qui va faire naître en elle un désir d'émancipation aussi fort que celui qu'éprouva son aïeule, Shekiba, un siècle plus tôt. Les destinées de ces deux femmes se font écho, et permettent une exploration captivante de la condition féminine en Afghanistan.

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  • La vie d’une autre

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    Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre, nuit d’amour et le lendemain… Elle se retrouve douze ans plus tard, mariée, des enfants et plus un seul souvenir de ces années perdues. Cauchemar, angoisse… Elle doit assumer sa grande famille et accepter que l’homme qu’elle a rencontré la veille vit avec elle depuis douze ans et ne se doute pas du trou de mémoire dans lequel elle a été précipitée. Pour fuir le monde médical et ses questions, elle choisit de ne rien dire et devient secrètement l’enquêtrice de la vie d’une autre. Ou plutôt de sa propre vie. C’est avec une énergie virevoltante et un optimisme rafraîchissant que Frédérique Deghelt a composé ce roman plein de suspense sur l’amour et le temps qui passe, sur les rêves des jeunes filles confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent l’existence.

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  • L’auberge des pauvres

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    « Suivez-moi, nous quittons la terre rouge de Marrakech pour nous poser un jour de pluie sur le bord de la Méditerranée, oui j’ai osé tout quitter, j’ai fait le saut, je ne suis plus l’homme figé par la peur, à présent je suis ailleurs : je vous dirai Naples et ses bas-fonds, la gare de Naples un jour de vent et d’averse, une gare aussi immense et sale que toute la ville, une place des miracles avec des couleurs changeantes, des odeurs venues du lointain, des épices d’Afrique mélangées à la sueur des hommes qui ne savent pas où se poser, où se faire oublier, je vous dirai le bruit transporté par le vent, les cris des enfants de Gitans courant derrière des Anglaises apeurées, je vous dirai la Vieille, une peau toute ridée, enflée et bourrée de bonté, un personnage de roman tel que je l’ai toujours rêvé, une grande dame, sale et fardée, une mémoire qui a du mal à se taire, c’est à cause de l’asthme, à cause des illusions de la vie, je vous dirai Momo, le Sénégalais clandestin, colosse au petit cerveau, vendeur de bricoles sur les trottoirs, je vous dirai l’histoire d’Idé et Gino, Iza et moi, oui, moi aussi je me suis perdu dans les histoires des autres. »

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  • Très sage Héloïse

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     » Héloïse ! Une des créatures les plus extraordinaires de tous les temps !é On a pu l’appeler  » la femme qui inventa l’amour  » car elle se dresse comme une torche au seuil du siècle qui sut transmuer le sentiment amoureux en passion. Née avec lui (1100 ou 1101), la belle étudiante du cloître Notre-Dame vécut totalement, dans sa chair, dans son âme, les enivrements et les déchirements d’une découverte superbe mais sulfureuse.
    Elle allait bouleverser l’ordre de l’amour humain. Emportée dans la même étourdissante spirale, Abélard et Héloïse demeurent les témoins exemplaires de la prodigieuse révolution de moeurs qui s’est produite à l’aube de ce XIIe siècle qui fut, en réalité, notre véritable Renaissance. Autour d’Héloïse revit une époque minutieusement reconstituée et observée à partir des détails les plus familiers, les plus authentiques aussi. « Jeanne Bourin Très sage Héloïse, un livre brûlant, par l’auteur de La Chambre des dames ne nous raconte pas la passion d’Héloïse pour Abélard mais nous la fait réellement vivre avec une intensité prodigieuse. « 

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  • Sayf al-Nûr : L’épée de la Lumière

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    Voici un récit saisissant dont la lecture ne laisse pas indifférent. D’une écriture poignante et délicate, l’auteure nous livre un témoignage inédit dont « l’expérience de mort imminente » a été le prélude. Lors d’un choc anesthésique en bloc opératoire, Rajâa reçoit une initiation fulgurante par la science ésotérique des lettres, au cours de laquelle ses repères et ses certitudes sont pulvérisés. Effroi, quiétude. Eclatement, ravissement. Solitude, miséricorde. Brûlure, contemplation. Avec une pudeur touchante, l’auteure nous fait vivre ces allers-retours qui la mènent vers le Beau (al-Jamîl). Succombant à la Splendeur, elle devient une amoureuse éperdue et tend ainsi à découvrir son être essentiel. À l’image d’Ibn Arabî, qui, il y a quelques siècles, écrivait : « L’Amour est ma religion et ma foi », l’auteure peut aujourd’hui humblement déclarer : « L’Amour est mon Maître. »

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  • Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits

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    «Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits» est un conte merveilleux qui interroge notre vie contemporaine à la lumière de l’histoire et de la mythologie. Échappés de leur univers aussi fabuleux qu’ennuyeux, des djinns viennent mêler leur immortalité fascinée à la finitude des hommes, et partager la folle aventure de leur active et permanente déraison. À la fois inspirée par une tradition narrative deux fois millénaire et enracinée dans les multiples préoccupations du temps présent, portée par une langue où l’épique le dispute au comique et la légende à la méditation philosophique et politique, une fiction fastueuse et envoûtante, d’une puissance narrative et imaginaire à couper le souffle.

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